Pages

29 septembre 2015

Facebook est “down”; micro-panique



Hier, semblerait-il pour la 2e  fois en une semaine, les serveurs de Facebook sont tombés en panne vers 15h. Du moins, on n’y avait plus accès, autant sur web que sur mobile. La panne a duré environ une heure. J’étais allé pour « poster »  je ne me souviens plus trop quoi, quand je suis tombé sur la fameuse page disant : « Sorry, something went wrong ».


Diantre! Que je me suis dit... Comment ça « something went wrong »? C’est le genre d’affaire que tu dis quand t’as mélangé les couleurs avec le blanc dans la laveuse et que ta blonde te fusille du regard avec sa belle blouse blanche devenu rose…

Savez-vous ce qu’a été mon premier réflexe? Je me suis dit : hé bien, j’dois communiquer cette information vitale au monde entier! Et là, mon cerveau a gelé. Y’a eu comme un petit « spark ». Ça a pris 5 secondes pour qu’il « reboot ». Je réalisais que c’était assez ironique comme situation : comment dire à tout le monde que Facebook est gelé, si Facebook est gelé!!! Vous allez me dire « mais Luc, tu aurais dû utiliser Twitter! ». Mais je n’aime pas Twitter. J’ai un compte, et l’ai essayé au moins 3 fois, mais je n’accroche pas. #lescrissdehashtagcamenerve.

Je m’imaginais à ce moment être un opérateur de télégramme de la Western Union Telegraph Company dans une petite cabine isolé sur le bord d’un chemin de fer de Salt Lake City, à qui son patron, basé à San Francisco, aurait donné comme indications « Si jamais les indiens attaquent, envois un télégramme pour nous prévenir» et que bien sûr, les indiens ayant une longueur d’avance en communications avec leur système de signaux de fumées, aurait pris la précaution de couper le fil du télégramme avant d’attaquer. Vous imaginez l’angoisse du pauvre télégraphe, seule avec sa petite machine? Ça devait taper des S.O.S. sur un esti de temps sur le p’tit piton!

Je me questionnais aussi à savoir quel « silence » de communication ça peut représenter une pause de Facebook mondiale pendant une heure. Imaginez toutes les conversations qui passent en une heure, le nombre de photos de chats, la quantité de vidéo d’imbéciles qui se plantent… C’est pas rien. Maintenant ça fait tellement partie de nos vies, on ne réalise plus l’impact.

Moi j’vote pour qu’on retourne au télégramme. Y’avait quelque chose d’organique là-dedans, quelque chose de palpable. Ça prenait plus de temps, mais quand tu recevais ton message tu devais l’apprécier d’avantage. Pis qui sait… peut-être que ça ramènerait les indiens en même temps; nos cousins Français seraient bien content quand ils débarqueraient nous rendre visite :)