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11 mars 2015

Du riz mou, et le mot "vulve"

On a tous nos p’tits irritants dans la vie. Que ce soit des phobies, ou des situations qui nous rendent mal à l’aise. Moi, y’a deux trucs qui me font lever le poil sur les bras : Du riz mou, et le mot "vulve". Et ho! Les deux séparément bien sûr, n’ayez crainte...

Le riz mou.

Y’a rien de plus dégueux que du riz mou. J’parle pas dans ma bouche, parce que j’adore manger du riz, mais plutôt sur le corps, ou sur la peau. On s’entend là, j’me roule pas dans le riz mou le soir à la brunante avec une chandelle pis un scotch... J’veux plutôt dire au contact du corps.

Par exemple quand tu fais la vaisselle, pis que ta blonde n’a pas vidé son plat de lunch comme il faut avant le mettre dans l’évier, pis là les grains de riz mous se promènent dans l’eau de vaisselle sale avec le mouvement d’la vague, et se faufilent entre tes doigts sans que tu puisses les attraper. Arrrk! Pis ils le savent, les p’tit câlisses de grains, qu’avec la mousse tu ne peux pas les voir pour les éviter…  Comme quand tu te baignes dans un lac à l’eau pas trop claire, pis au moment où tu ne t’y attends pas, y’a quelque chose de douteux qui te passe entre les jambes. Osti! Moi le sang me glace, j’fais la statue, et j’tombe en mode « analyse et observation ».

Mais y’a encore plus pire que du riz dans l’eau de vaisselle : un grain de riz mou sur lequel tu piles en pied de bas. arrkkk! Le temps que tu te rendes compte que t’a pilé sur le grain de riz pis que t’arrêtes ton élan, t’as déjà fait deux ou trois pas, pis ton bas absorbe instantanément tout le liquide chaud et laiteux que le grain de riz contenait. Fait que là t’a un beau spot chaud pis mouillé en dessous du bas. Pis t’a beau secouer ton pied, le criss de grain reste accroché là, lui! T’es obligé de le décoller du bout des doigts, alors qu’il est semi-aplatit et à demi incrusté dans les fibres de tissu sale de ton pied de bas. Misère!

Le mot « vulve ».

Bon, je sais, c’est un peu niaiseux, et j’suis pas trop du genre pudique, mais criss que j’haïs ça c’te mot là! Non mais c’est tu assez laid? Pis j’parle pas de ce à quoi ça fait référence, ou l’image qu’on y associe, au contraire… Non c’est vraiment le mot, enfin sa phonétique. Prenez le temps de le dire à haute voix (sauf si vous êtes dans l’autobus… quoi que ça puisse être très drôle!)... Y’a pas vraiment de façon de le prononcer nonchalamment sans avoir l’air bizarre, hein? Tu ne peux pas dire « vulve » juste de même dans une conversation, sans baisse le ton ou ralentir ton débit. On n’écrit pas des chansons avec le mot « vulve », c’est pas pour rien. Non mais me semble que la personne qui l’a inventé  aurait pu prendre 2-3 semaines de plus pour bien y penser, tsé. Chaque fois que j’entends ça, j’ai comme un frisson pas le fun dans le dos. Le pire c’est que j’ai absolument aucun problème avec le mot « valve », ça passe même très bien. J’capable de « pluger » valve dans n’importe quelle conversation ou presque. Mais tu changes le « a » pour un « u », pis on est ailleurs en esti!

Le comble, c’est qu’en France, imaginez-vous donc que y’a une rivière dans le département du Jura, dans la région de Franche-Comté, qui s’appelle la Vulve. Ciboire toé. La vulve qui coule vers l’océan… bravo! Imaginez dont le cauchemar : tu te baignes tout innocemment dans la Vulve par un bel après-midi d’été avec tes swim-aids, pis là, au moment où tu ne t’y attends pas, quelque chose de louche et mou te passe entre les jambes. Ostiii!!!