On a tous nos p’tits irritants dans la vie. Que ce soit des
phobies, ou des situations qui nous rendent mal à l’aise. Moi, y’a deux trucs
qui me font lever le poil sur les bras : Du riz mou, et le mot "vulve". Et
ho! Les deux séparément bien sûr, n’ayez crainte...
Le riz mou.
Y’a rien de plus dégueux que du riz mou. J’parle pas dans ma
bouche, parce que j’adore manger du riz, mais plutôt sur le corps, ou sur la
peau. On s’entend là, j’me roule pas dans le riz mou le soir à la brunante avec
une chandelle pis un scotch... J’veux plutôt dire au contact du corps.
Par exemple quand tu fais la vaisselle, pis que ta blonde n’a
pas vidé son plat de lunch comme il faut avant le mettre dans l’évier, pis là
les grains de riz mous se promènent dans l’eau de vaisselle sale avec le
mouvement d’la vague, et se faufilent entre tes doigts sans que tu puisses les
attraper. Arrrk! Pis ils le savent, les p’tit câlisses de grains, qu’avec la
mousse tu ne peux pas les voir pour les éviter… Comme quand tu te baignes dans un lac à l’eau
pas trop claire, pis au moment où tu ne t’y attends pas, y’a quelque chose de
douteux qui te passe entre les jambes. Osti! Moi le sang me glace, j’fais la
statue, et j’tombe en mode « analyse et observation ».
Mais y’a encore plus pire que du riz dans l’eau de vaisselle :
un grain de riz mou sur lequel tu piles en pied de bas. arrkkk! Le temps que tu
te rendes compte que t’a pilé sur le grain de riz pis que t’arrêtes ton élan, t’as
déjà fait deux ou trois pas, pis ton bas absorbe instantanément tout le liquide
chaud et laiteux que le grain de riz contenait. Fait que là t’a un beau spot
chaud pis mouillé en dessous du bas. Pis t’a beau secouer ton pied, le criss de
grain reste accroché là, lui! T’es obligé de le décoller du bout des doigts, alors
qu’il est semi-aplatit et à demi incrusté dans les fibres de tissu sale de ton pied
de bas. Misère!
Le mot « vulve ».
Bon, je sais, c’est un peu niaiseux, et j’suis pas trop du
genre pudique, mais criss que j’haïs ça c’te mot là! Non mais c’est tu assez
laid? Pis j’parle pas de ce à quoi ça fait référence, ou l’image qu’on y associe,
au contraire… Non c’est vraiment le mot, enfin sa phonétique. Prenez le temps
de le dire à haute voix (sauf si vous êtes dans l’autobus… quoi que ça puisse
être très drôle!)... Y’a pas vraiment de façon de le prononcer nonchalamment sans
avoir l’air bizarre, hein? Tu ne peux pas dire « vulve » juste de
même dans une conversation, sans baisse le ton ou ralentir ton débit. On n’écrit
pas des chansons avec le mot « vulve », c’est pas pour rien. Non mais
me semble que la personne qui l’a inventé aurait pu prendre 2-3 semaines de plus pour
bien y penser, tsé. Chaque fois que j’entends ça, j’ai comme un frisson pas le
fun dans le dos. Le pire c’est que j’ai absolument aucun problème avec le mot « valve »,
ça passe même très bien. J’capable de « pluger » valve dans n’importe
quelle conversation ou presque. Mais tu changes le « a » pour un « u »,
pis on est ailleurs en esti!
Le comble, c’est qu’en France, imaginez-vous donc que y’a
une rivière dans le département du Jura, dans la région de Franche-Comté, qui s’appelle
la Vulve. Ciboire toé. La vulve qui coule vers l’océan… bravo! Imaginez dont le
cauchemar : tu te baignes tout innocemment dans la Vulve par un bel après-midi
d’été avec tes swim-aids, pis là, au moment où tu ne t’y attends pas, quelque chose
de louche et mou te passe entre les jambes. Ostiii!!!
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