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28 février 2012

Doux printemps, quand reviendras-tu?

Là j’commence à être tanné en osti.

Bin tanné d’pu savoir quel manteau mettre le matin, pis finir par avoir trop chaud avec mon manteau long, pis trop froid avec le court. Tanné de mettre mes bottes juste pour aller jeter un sac dans la poubelle dehors. Écœuré que ça prenne 20 minutes le matin à faire habiller les enfants, juste pour aller les mener à l’école ou la garderie à 2 minutes d’la maison. Pus capable d’être squeezé dans le bus entre le gros colon qui travaille au centre-ville avec un gros criss de manteau gonflé en plumes d’oie, pis la madame qui tousse ses poumons tout le temps.

J’tanné en esti d’me mouiller les pieds de bas dans l’entrée en rentrant parce que y’a d’l’estie de neige partout. Écœuré d’avoir à acheter du gros sel à gros prix pis d’le câlisser à terre dans le drive-way, juste pour pas glisser. Écœuré de jamais rien voir dans mes fenêtres de char, comme si j’sortais tout le temps d’une trail de 4 roues, sans avoir eu le fun qui va avec. Bin tanné de braker à un coin de rue sans savoir si j’va m’arrêter un moment donné.

Ramenez-moi pis ça presse les oiseaux qui s’égosillent à 5 heures du matin, le bruit des ostis de Cesna qui tournent au-dessus d’la ville, la criss de toile de piscine à frotter, les enfants à crémer, le maudit gazon qui allongent plus vite que son ombre, les ostis d’maringouins, pis les criss de marmottes qui copulent en d’sous mon cabanon!

Ouain... J’suis tanné en criss de l’hiver, pis j’ai bin hâte d’haïr l’été.

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