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24 février 2012

Il était une fois…

Il était une fois… Oui, bon, est-ce arrivé vraiment juste une fois ou si on veut juste dire que ça fait un bail, ce n’est pas très clair. En tout cas ce n’est sûrement pas arrivé hier, car dans un tel cas j’ose croire qu’on aurait été plus précis bâtard…. Mais alors, me direz vous, à partir de quand peut-on parler d’un évènement passé en utilisant le « il était une fois », hein? Elle est où la ligne qui sépare la narration d’un évènement plus ou moins récent pour lequel on prend la peine de mentionner la date, et le moment où on tombe direct dans le monde littéraire fantastique? J’haïs ça les zone grises. On ne se demandera pas pourquoi nos enfants ont d’la misère à définir leur espace temporel...



Non mais après tout notre histoire aurait pu commencer de n’importe quelle maudite façon, mais on dirait qu’en utilisant celle qui fait l’objet de cette chronique sans aucun but, on sait d’emblée qu’on ne lit pas un rapport gouvernemental ou un livre de recette. Ça nous plonge presque tout de suite dans un état végétatif, presque zombie, comme un enfant de 4 ans enroulé dans sa doudou qui écoute, impressionné et les yeux tout écartillés, grand-maman lire une belle histoire avant le dodo. Bon, voilà que j’écris le mot, « écartillés », et WORD ne l’aime pas. Il me suggère d’utiliser « écartelés » à la place. Non mais ça tu dois être beau en criss pis légèrement dérangeant un gamin avec les yeux écartelés, hein? Parions que grand-mère lèverait pas trop le nez de son livre de contes pour montrer les images!


Il faut bien admettre cependant qu’en commençant ainsi une histoire, on place tout de suite une ambiance. On sait d’avance qu’on tombe dans le fantastique, dans le cute, et probablement dans une histoire qui finira bien. Ça continu habituellement par « un vilain petit canard », ou « une princesse qui vivait dans la plus haute tour d’un château ». On s’entend qu’on s’attendrait pas vraiment à tomber sur «Il était une fois, 2 putes au coin d’une rue qui r’venait d’une grosse job …».


Et en même temps, une histoire qui commence ainsi, ça sent drôlement la morale. Ça fait tout de suite « le jeune, j’m’en vas te faire une analogie avec des animaux qui va te faire apprendre une belle leçon de vie ». Tsé comme les livres « Un exemple de ténacité » avec l’histoire de Maurice Richard quand on était petit… ça commençait surement de même.


Mais bon, un classique étant un classique, faisons phi de l’ambigüité de cette formule de départ nullement originale, et poursuivons notre récit. Je disais donc : Il était une fois, dans un pays fort fort lointain… Ok. Stop. Pourquoi ça se passe jamais tout près ces histoires là, hein! C’est ben donc compliqué écrire une histoire!!!


2 commentaires:

Galadrielle a dit…

Eh oui, c'est compliqué ! ; )

Unknown a dit…

« Il était une fois, la fin du monde. » Point.

Ouains... Pas fort de mon côté non plus... :-(