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29 mars 2012

Comme la relish dans un hot-dog…

Hier, un collègue était supposé venir me rencontrer au bureau pour un briefing et ne s’est pas pointé finalement, sans que je sache pourquoi. Bon ok, il est européen, ça a peut-être quelque chose à y voir, qui sait :). Mais c’est vraiment pas grave, rien pour chercher des noises car c’est pas ce dont j’veux vous entretenir, mais il m’a quand même posé un lapin…


« Poser un lapin »… d’où cé que ça peut ben venir cette expression-là, hein? Aucune idée, mais j’adore quand même ça utiliser des expressions de même! On ne sait que trop rarement d’où ça vient vraiment, mais j’trouve que ça met d’la couleur dans une conversation… comme la relish dans un hot-dog. Ça fait plus théâtral, plus « cinéma ». Tirez-vous donc une bûche, vous n’êtes pas sortis de l’auberge!


Comme je disais, y’en a toute une panoplie qui surgissent comme ça dans ma tête de temps en temps, à brule-pourpoint. Je les utilise un peu moins en parlant dans la vie de tous les jours, mais je prends mon pied de les utiliser quand j’écris. Bien entendu c’est en quelque sorte un défi, voir un art d’apprendre à les insérer au bon endroit, au bon moment, et non pas à la va-comme-je-te-pousse. Tout est question de timing. Vous me suivez?


Et ce qui me fascine vraiment c’est que j’ignore pourquoi je les retiens, et pourquoi elles resurgissent comme ça, sans crier gare. Mais je crois que souvent ça vient de répliques de films qui m’ont bien fait rire, essentiellement des films traduits en français de France. Mon idole, pour ceux qui l’ont vu, c’est l’âne dans Shrek. J’adore ses expressions farfelues, qui déboulent une après l’autre, de but en blanc.


Faut quand même être prudent en utilisant ces expressions, car c’est un peu comme d’ouvrir la boîte de Pandore. On croit parfois savoir à tort ce qu’elles veulent dire, et il n’en faut pas beaucoup pour que la conversation soit mal interprétée... Et je ne prétends pas du tout bien connaître toutes celles que j’utilise, au contraire, mais à date ça ne m’est jamais vraiment arrivé d’être mal compris, du moins je crois… j’dois avoir le cul bordé de nouilles.


Bon ben j’vous laisse là-dessus, j’vais aller faire chauffer mon lunch, je crève la dalle.

1 commentaire:

Unknown a dit…

Ma préférée : C'est la goutte qui a mis le feu aux poudres!

Habiles prouesses de la langue, cher Luc! J'te lève mon chapeau!

Tu connaissais être raide comme un passe-lacet? C'est pas c'qu'on pense...