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22 décembre 2011

Inspiration, quand tu nous tiens...

J’aime ça écrire, moi. Oui, bon, ça vous vous en doutez, sinon vous seriez présentement en train de vaquer à d’autres occupations. Mais pour écrire, faut que je sois inspiré. Y’a des jours où je le suis pour dix, d’autres pas du tout. J’aurais d’la misère d’ailleurs, j’en suis convaincu, à écrire un livre. Ça me prendrait bien dix ans, et j’suis pas sûr que ça serait facile à lire d’un bout à l’autre. Écrire c’est une chose, mais trouver sur « quoi » écrire, ça c’en est une autre. Aujourd’hui, je n’ai vraiment aucune idée sur quoi écrire.



Oui, bien sûr, je pourrais commenter sur l’actualité, mais ça, ce n’est pas mon truc. On a assez de la radio, des nouvelles télévisées et des nombreux blogs pour nous rappeler tous les jours combien ça va mal dans le monde, je n’ai pas envie d’y ajouter mon grain de sel, pour peu que ça soit utile. By the way, et ça n’a aucun rapport, pouvez-vous me dire pourquoi on est obligés d’écrire « Je n’ai pas envie », et pas plutôt « J’ai pas envie »? Me semble que un comme l’autre, on se comprendrait, non? C’t’idée d’ajouter des osties lettres partout… Pis startez-moi pas sur les lettres muettes, j’risque de péter ma coche...


Revenons à nos moutons, pis pour ceux qui n’en n’ont pas, ben j’le sais pas moi, trouvez vous autre chose, baptême!


Certains écrivent sur leurs passions. Mais moi je n’ai pas vraiment de passion. J’suis pas de même, c’est pas mon genre. J’suis beaucoup trop rationnel pour partir sur un trip de collectionner des timbres, trop terre à terre pour faire d’la méditation en culotte de jogging grises, et trop pratico-pratique pour perdre tout mon temps à essayer de faire entrer une maquette de bateau dans une crisse de bouteille.


Sérieusement, moi ce que j’aime, quand j’écris, c’est d’amener le lecteur (si lecteur il y a… êtes-vous toujours avec moi?), à sortir de sa tête pendant quelques secondes, quelques minutes, et d’entrer un peu dans la mienne. Du moins dans la partie funky, celle avec une méga boule disco pis des crottes de fromage, parce que l’autre partie, celle qui gère le gros de ma vie, est beaucoup trop plate. Tsé des bureaux de comptable en cubicule avec des murs gris-beige… c’est à peu près ça.


Parfois quand j’écris, je pourrais facilement partir dans un total délire sur la plus anodine des visions. J’ai déjà écrit tout un texte en me basant sur les 20 secondes que ça me prend pour aller de la maison à l’arrêt d’autobus le matin, les écouteurs sur la tête. Un autre texte basé sur l’odeur de mes vis qui sont dans un vieux pot de beurre de cacahouète format Costco. (D’ailleurs, parenthèse entre parenthèses, j’trouve qu’on dit jamais assez le mot « cacahouète », c’est si rigolo…). Mais vous savez quoi? Ces flashs loufoques, simples et efficaces, sont parmi mes préférés.


Bref, en résumé, et pour conclure, j’aime ça trouver l’inspiration pour écrire, et j’aimerais pouvoir le faire tous les jours, mais ça vient pas sur commande. C’est une chose qu’on ne peut prendre pour acquise, tout comme l’amour, le succès, ou si les canadiens vont faire les séries.


Non, je vous le dis, y’a vraiment des jours où, comme aujourd’hui, j’ai vraiment aucune idée sur quoi écrire…


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